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UN REGARD SUR SIX CHRONOGRAPHES PANDA CADRAN INVERSÉ DE LA VENTE AUX ENCHÈRES D'AUTOMNE DE MONTRES DE KNIGHTSBRIDGE 2016

Avec toute l'attention portée à Genève ce mois-ci, du glamour de Phillips aux gigantesques catalogues de Christie's, Antiquorum et Sotheby's, il serait facile d'oublier ce qui se passe ici à Londres. Un de nos favoris en raison de la gamme de garde-temps toujours en fonction pour tous les budgets, Watches of Knightsbridge tient sa cinquième vente aux enchères de l'année ce mois-ci et nous jetons un coup d'œil aux lots qui ont attiré notre attention. Juste pour un peu de plaisir, nous avons thématisé nos choix cette semaine sur le cadran Panda / Reverse Panda toujours cool.

Commençant avec un oiseau rare est le lot 110, un Heuer Autavia 3646 premier cas d'exécution avec deuxième cadran d'exécution et les mains. La dernière fois que les montres de Knightsbridge ont eu une première exécution Heuer (2446), il est allé à un prix très raisonnable, avec des collecteurs déplorant une occasion manquée. Je doute que cela se reproduise car les yeux du collectionneur seront là-dessus.

Nous avons récemment écrit sur Autavias et un peu sur l'histoire de tout cela, donc je ne vais pas trop écrire à ce sujet. L'Autavia était certainement la ligne qui a propulsé le nom de Heuer dans le monde des chronographes inspirés de la course. Avec son cadran très lisible et son boîtier sportif et musclé, il n'est pas surprenant que ce soit le choix pour Mario Andretti et Jochen Rindt. En outre, c'était la première ligne de montres libérée par Jack Heuer quand il a pris le relais en 1962 et la gamme Autavia a largement représenté son succès à la fabrication.

Souvent avec des pièces d'époque, les collectionneurs accordent une grande importance à la première itération d'une ligne de modèle, et ce 3646 n'est que cela. Les premiers cas d'exécution étaient plus petits à 39mm et le deuxième cadran d'exécution à cet effet se distingue par les aiguilles Dauphine en acier et les minuscules et secondes marqueurs séparés. Les premiers Autavias avec deux sous-registres comme celui-ci utilisaient un mouvement Valjoux 92 à roue à colonnes de qualité supérieure par rapport aux itérations suivantes qui utilisaient un Valjoux 7733 plus économique et plus performant.

Le cadran non restauré de cet exemple est en excellent état, avec des lopins épais et réguliers sans ternissement visible. En outre, la lunette est très bien conservée, avec même le triangle de lume à 12 heures encore présent et vieilli à une patine jaune crème. La condition et la rareté sont tout et cette pièce est juste dans cette allée.

La troisième exécution d'Autavia 3646 a enfilé le poignet du pilote de Formule 1 Mario Andretti dans les années 60 et s'appelle ainsi «Andretti» par les collectionneurs. Le long de la même lignée que le lot précédent mentionné, c'est une variante plus tardive avec un cas biseauté plus fort.

C'est certainement un exemple très honnête, avec une usure visible de la lunette, une perte de volume à l'aiguille des heures et des rayures mineures partout. Cela étant dit, les principes fondamentaux de la montre en font un excellent exemple, notamment l'excellente condition de l'affaire. Les rayures ne sont que cosmétiques, car l'épaisseur du boîtier est évidente à travers les biseaux tranchants et la gravure profonde Autavia qui reste sur le fond du boîtier. De même que le précédent, car il s'agit d'une ancienne Autavia, il abrite le mouvement Valjoux 92, que je préfère de loin.

Fait intéressant, il y a une autre inscription profonde sur le fond du boîtier, qui a été grossièrement faite par son propriétaire précédent. Quand je l'ai vu pour la première fois, j'étais sûr que cela avait une origine militaire, car j'ai reconnu le style d'inscription de la machine à tatouer. De nombreux membres de l'armée qui avaient des montres-bracelets gravaient eux-mêmes leurs numéros militaires et ils sont tous dans ce style. Quand j'ai regardé plus loin dans le rapport d'état, mes convictions étaient correctes. Montres de Knightsbridge déclare que ce 3646 Andretti a été initialement acheté par un soldat américain en 1968 alors qu'il était stationné à la base aérienne de Hahn en Allemagne. Je ne sais pas si cela a une prime, mais c'est sans doute une histoire intéressante. Quoi qu'il en soit, ne laissez pas cela vous porter atteinte par elle-même, cette pièce a de l'honnêteté et est de qualité pure. La troisième exécution Heuer Autavia 2446 est connue sous le nom de «Rindt» car elle était portée par Jochen Rindt, champion du monde de Formule 1 en 1970. C'est le dernier des vis autovias Heuer fait avant la transition dans les cas de compression plus tard. Ce que je me demande parfois, c'est comment les surnoms placés par les collectionneurs sur les montres jouent un rôle sur sa valeur, avec des pièces comme un Paul Newman Daytona, l'Andretti mentionné auparavant ou dans ce cas un 2446 Rindt ajoutant immédiatement à son facteur cool.

La façon la plus facile de distinguer une 2446 troisième exécution la plupart du temps, est par les longues bandes de lume à 3,6 et 9 heures, juste comme Andretti mentionné. À première vue, ce Rindt semble certainement battu et dans un état douteux. Mais en y regardant de plus près, l'affaire semble nette, avec ses biseaux encore apparents. Le cadran non restauré, a également vieilli très bien, avec les lumens encore présents et seulement une légère fissuration du lume sur l'aiguille des minutes. Ce qui donne cette impression erronée est la lunette des heures qui est fortement rayée. S'il est vrai que les lunettes originales Heuer Autavia sont difficiles à trouver et qu'elles ajoutent de la valeur, les premières impressions que cette montre dégage pourraient se prêter à quelqu'un qui ferait une bonne affaire pour ce qui est vraiment une pièce en très bon état.

Je dirai d'emblée que cette Heuer Autavia 2446C est en parfait état. Jusqu'à présent, la qualité des Autavias offertes dans l'ensemble a été très élevée. Le boîtier du compresseur Autavias a longtemps été considéré comme inférieur à ses homologues à vis antérieure, mais au cours de l'année dernière, la demande pour ces pièces ont monté en flèche. Alors que les prix de ces derniers sont encore loin derrière les exécutions précédentes, il faut toujours se souvenir d'une règle d'or en achetant des montres anciennes: Il vaut mieux acheter une référence moins chère mais en excellent état que d'acheter une pièce plus coûteuse.

Cet exemple a un cadran en très bon état, avec des lumières encore très épaisses et égales, correspondant à la patine des mains. Vous trouvez souvent que ce style de lume, où il est appliqué à la fin d'un marqueur appliqué vraiment foiré et taché avec les petits points à 3,6,9 particulièrement enclins à tomber. Tout le texte et la piste des minutes sont toujours croustillants sur ce cadran non restauré avec un léger vieillissement des sous-cadrans apportant du caractère. L'étui conserve ses chanfreins et reste épais, la gravure au dos du boîtier étant toujours présente. La lunette MH (heure des minutes), est un autre aspect de ces Autavias qui ont tendance à vieillir très mal, ramassant facilement les bosses et les égratignures (comme on le voit avec le 2446 Rindt dans cette vente aux enchères). Avec cet exemple cependant, il semble sérieusement intacte avec la peinture noire à peine égratignée. S'éloignant des Autavias se trouve le lot 118, véritable pièce de collection, le lot de couverture et le très convoité Heuer Carrera 2447 NST. Lancé quelques années après l'Autavia en 1963 par Jack Heuer, l'objectif de la Carrera était de créer un garde-temps élégant et fonctionnel avec un accent sur la lisibilité. Le résultat a été un chronographe 3 registres avec une bague de chapitre intérieure et dimensionné à un élégant 36mm. Lorsque la fonctionnalité prend la forme d'une pièce d'horlogerie donnée, ce que vous obtenez est quelque chose de vraiment intemporel, parfaitement démontré par la maniabilité de la Heuer Carrera, même selon les normes actuelles.

Cet exemple dispose d'un cadran Panda inversé, ce qui explique en partie l'opportunité de celui-ci. La désignation de référence (NST) des Carreras était très facile à retenir, avec le «N» pour noir (noir), la couleur du cadran, le «S» pour la couleur argentée des cadrans et le «T» marquer la présence d'un tachymètre. Le cadran panda inversé de cette pièce est un facteur principal de son désirabilité globale que les collectionneurs ont placé une prime en raison de ses regards frappants.

Toutes les parcelles de lume apparaissent intactes et correspondent aux lumières jaunes crémeuses sur les mains. L'affaire reste nette avec un cadran qui est en excellent état, sauf quelques légères marques d'âge cosmétiques comme prévu. Propulsé par le Valjoux 72 toujours fidèle, il a un pont Heuer-Leonidas correctement signé et une couronne signée correcte.

Dans l'ensemble, les fondamentaux pointent vraiment vers cette 2447 NST comme une montre presque parfaite. Une montre-bracelet classiquement durable et collectionnable soutenue par la fonctionnalité et la qualité. Oh, et c'est très rare. Enfin, nous nous éloignons de Heuer et dans la vieille garde: La Rolex Daytona. Maintenant, je ne suis pas habitué à souligner Daytonas, bien que je les aime beaucoup, je sens que le marché leur a donné assez d'attention. Celui-ci, cependant, était assez intéressant pour que je puisse jeter un oeil à ce qui distingue cet exemple, est une représentation directe du monde sauvage et fou de collectionner Vintage Rolex. Je suis sûr que vous savez tous qu'avec Rolex vintage, il s'agit de détails, que ce soit un soulignement ici ou un double suisse, entraînant souvent une forte augmentation de la valeur marchande. Ce Daytona, ne comporte aucun de cela, mais plutôt un texte «bleu» étrange et particulier pour le mot «Daytona» sur le cadran.

e dois admettre que je ne savais même pas que ceux-ci existaient jusqu'à ce que cela soit mentionné car c'est vraiment quelque chose où vous devez «regarder de plus près». Le bleu est très évident une fois qu'il est souligné et il est dit que ces cadrans Daytona bleu se trouvent uniquement sur les 6239 et 6262 modèles de poussoirs de pompe. À l'origine, quand il a quitté l'usine, il était blanc, mais en raison d'un défaut dans la pigmentation de la peinture, il a progressivement vieilli au bleu froid que vous voyez aujourd'hui. Il est intéressant de voir les incohérences de production à l'époque, même avec des composés chimiques variés de peinture blanche utilisés.

C'est le genre de petite bizarrerie qui excite les collectionneurs, car il y a presque une satisfaction béat que «si vous savez, vous savez». En termes de condition, il y a une perte de lume comme mentionné dans le rapport d'état du commissaire-priseur, mais rien de radical avec le cadran global et le boîtier restant en excellent état.

Les montres de vente aux enchères Knightsbridge aura lieu le 19 e Novembre 2016 au siège de leur Knightsbridge, assurez - vous que vous visitez le officiel site pour le catalogue complet de ce mois - ci.

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